Les jours mauves

Les jours mauves (2024)

Kalindi Ramphul

Editions JC Lattès

265 pages

Lu le 04 mai 2024

Avant de mourir, le père d’Indira lui a confié sa dernière volonté : que ses cendres soient répandues sur Mars… Une vocation secrète d’astronaute ? Pas du tout, juste le nom de son PMU favori au sommet des Pyrénées ! Indira prend alors une décision qu’elle regrette aussitôt : organiser un road trip en autocar avec les amis de son père. Direction Superbagnères, Haute-Garonne.
De pannes en esclandres, avec force champagne en thermos, le voyage prend des allures d’odyssée tandis qu’Indira apprend à connaître ses compagnons de galère. Et à travers eux, ce père qu’elle avait renoncé à aimer…

Passés les premiers chapitres, j'ai eu peur...Peur parce que je n'accrochais pas avec la personnalité d'Indira, que je trouvais "too much" dans son caractère et sa façon de parler.
Mais bon, j'avais vraiment envie de savoir où ce voyage nous mènerait...Sur mars apparemment 😊. 
Alors j'ai continué le voyage, ou plutôt le road-trip et je me suis laissée porter par chacun des personnages, par les liens qui les unissaient à Suraj, le papa d'Indira, décédé d'un cancer. Tous ces gens ont accepté sans hésitation de traverser la France en bus au côté de sa fille, afin de répandre ses cendres dans les Pyrénées. Et quel voyage!

L'auteure a tout compte fait réussi sa mission avec brio, car oui c'est drôle et touchant, les personnages sont aussi barrés qu'attendrissants. 
Indira va à leur contact découvrir des facettes de son père qu'elle ne connaissait pas et par conséquent qu'elle ne comprenait pas. 

A l'aide d'une plume drôle et poétique, l'auteure nous livre de façon touchante la tristesse de la perte d'un parent.

"Existe-t-il plus drôle qu'un homme qui meurt avant d'avoir atteint l'âge de la retraite alors qu'il a passé toute sa vie à craindre que l'Etat la lui sucre?"

Arrivée à la 265e page, ma vue était brouillée et je refermais ce livre avec le plaisir d'avoir découvert une nouvelle plume très touchante.

"Je suis fille unique. Et il faut que je l'admette. Mon père est mort. Je ne suis plus qu'à un parent de la solitude absolue."

Note : 17/20

Je remercie Babelio de m'avoir envoyé ce roman via l'opération Masse Critique.





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