Selfies
Jussi Adler Olsen
Editions Le Livre de poche
768 pages
Lu le 31 janvier 2022

Nouveau défi pour le Département V de la police de Copenhague : un « serial » chauffard dont les victimes sont des femmes jeunes, jolies et… pauvres. Elles touchent les aides sociales et ne rêvent que d'une chose : devenir des stars de reality-show. Sans imaginer un instant qu'elles sont la cible d'une personne dont le but est de les éliminer une par une.
L'inimitable trio formé par le cynique inspecteur Carl Mørck et ses assistants fidèles Assad et Rose doit réagir vite s'il ne veut pas voir le Département V, accusé de ne pas être assez rentable, mettre la clé sous la porte. Mais Rose, plus indispensable que jamais, est assaillie par les fantômes de son passé et sombre dans la folie…
Avec plus de 16 millions d'exemplaires vendus dans le monde, Jussi Adler-Olsen, Grand Prix policier des lectrices de Elle et Prix polar des lecteurs du Livre de Poche, est une star sur la scène du thriller.
Comme les premiers tomes du département V, Selfies (7eme tome) est un polar très bien ficelé. L'auteur arrive à installer un suspense, avec sa façon de croiser les divers fils des enquêtes, qui me tient en haleine jusqu'à la fin. On a la sensation qu'on s'égare, et non ! Tout prend sens au dénouement.
J'ai beaucoup aimé le fait que ce tome se recentre sur Rose et son passé douloureux. Les passages la concernant peuvent donner l'impression que l'intrigue est ralenti, mais tout s'emboîte parfaitement. Les trois protagonistes nous apparaissent plus humains dans cet opus avec une mention spéciale pour Carl qui gagne en empathie et sensibilité.
Je serai curieuse de lire la prochaine enquête du département V et de voir l'évolution de notre trio pour la suite, d'autant que dans ce tome, le trio a l'air de s'être changé en quatuor avec la présence de Gordon qui s'est révélée indispensable.
Affaire à suivre…
Note : 17/20
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