L'archipel de Claire
L'archipel de Claire (2025)
Eric de Kermel
Éditions Robert Laffont
227 pages
Lu le 25 juillet 2025
Claire a jeté l’ancre sur l’archipel de Bréhat il y a plusieurs années. Entre les pins et les agapanthes, elle a exercé son métier de psy auprès des femmes, découvert chaque recoin de l’île avec son grand amour, vu grandir son fils. À la disparition de son mari, elle a cessé de recevoir des patientes… lorsqu’une jeune femme surgit et vient troubler son existence. Quelque chose la lie à Aëlwen. Se pourrait-il qu’elle incarne l’invitation d’une aube nouvelle ?
Sous les cieux bretons, la vie de Claire se tisse entre des visites à son amie mi-libraire mi-boulangère et les séjours de son fils devenu marin. Mais une tombe abandonnée et un grand secret de famille pourraient changer leur destin…
Éric de Kermel explore les petits et grands mouvements de l'existence dans ce roman virtuose. De la douce marche du quotidien aux grands orages de nos histoires familiales, il compose un hymne magnifique aux femmes de tous temps.
C'est le premier roman que je lis de l'auteur. J'ai vite repéré ce livre à sa sortie avec sa très jolie couverture. Alors quand j'ai croisé Eric de Kermel au salon du livre à Metz, je n'ai pas résisté.
L'histoire se déroule en Bretagne, point positif supplémentaire pour moi qui adore cette région.
J'ai passé un très bon moment avec Claire, Sidonie et Aelwenn, trois femmes attachantes que j'ai beaucoup appréciées.
L'histoire relie passé et présent et je me suis laissée emporter par les recherches de Claire et Antoine, son fils, sur leurs ancêtres et par l'histoire d'Aelwenn qui se questionne sur un sujet très important, celui d'être mère.
Il y a beaucoup de poésie dans la plume d'Éric et c'est un véritable voyage de la Bretagne et ses marées aux paysages du Maroc. L'auteur nous offre des descriptions totalement immersives, on plonge dans l'odeur des fleurs, de la mer et du pain.
Une ode à la femme, à la nature, à la vie dans un décor magnifique qui appelle à une certaine magie.
Coup de cœur également pour les magnifiques dessins disséminés dans ce roman.
Note : 18/20
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