Juste à côté de moi

Juste à côté de moi (2022)

Sophie Carquain 

Éditions Charleston 

222 pages

Lu le 19 janvier 2025 

Quand Susie Pritt est embauchée par la famille Wagner pour peindre une fresque murale pour leur fils disparu, elle comprend vite qu’il ne s’agit pas d’une banale histoire de fugue ou d’un tragique accident. Niels a disparu dans sa chambre. Depuis un an, il ne sort plus, ne parle plus ni à ses parents ni à sa soeur, ne communique plus par aucun moyen. Il est là, juste à côté, mais il vit en dehors du monde.

Hantée par ses propres démons, Susie se donne pour mission de faire revenir le jeune homme. Alors qu’ils s’apprivoisent mutuellement, ces deux êtres blessés par la vie vont s’accompagner à leur façon sur le chemin de la guérison.

Un roman sensible et bouleversant sur l’ouverture à l’autre, la résilience et la puissance de l’art.

Quand Susie, jeune femme, artiste peintre et rescapée du Bataclan rencontre Niels, jeune homme enfermé chez lui depuis 13 mois, devenu un hikikomori, comme quelques dizaines de milliers en France, cela nous offre une lecture très touchante portée par la plume poétique de Sophie Carquain.

Les peintures de Susie nous permettent de nous évader et de retrouver la beauté du monde malgré le chaos dans lequel ont été projetés nos deux personnages. 

J'ai beaucoup aimé leurs échanges comme si ces deux êtres s'étaient compris mieux que quiconque, chacun a su être présent pour l'autre au bon moment.

J'ai également beaucoup aimé le personnage de Milad, le compagnon de Susie et j'aurai aimé qu'il ait un rôle plus important dans cette histoire. 

Je regrette cependant que la fin ait été si abrupte.

J'aurai souhaité que ce roman, que j'ai trouvé très solaire malgré les sujets abordés, une fin un peu plus étoffée, mais ce n'est que mon avis. 

J'ai beaucoup aimé cette lecture d'où ce sentiment d'inachevé...

Note : 16/20